Cette plateforme vous partage les bonnes pratiques des membres du réseau Méditerranée Nouvelle Chance (MedNC) et vise à favoriser leur transmission à tout autre acteur de l’insertion professionnelle en Méditerranée. Munissez-vous d’écouteurs pour vous plonger dans la série de podcasts réalisés au sujet des jeunes, des partenariats et des savoir-faire.
D’autres thématiques sont adressées dans un guide de bonnes pratiques au format papier, réalisé en novembre 2018, et à consulter format pdf en cliquant ici !
Le taux de chômage des jeunes dans la région du Moyen Orient et du Nord de l’Afrique figure parmi les plus élevés au monde, avec des chiffres s’élevant par exemple à plus de 35% en Tunisie en 2017. Le constat sur la rive nord de la Méditerranée est également alarmant, avec des taux supérieurs à 30% en Espagne ou en Italie en 2017. Le décrochage scolaire et le manque d’accès à la formation font partie des causes de ces difficultés d’insertion.
Le réseau Méditerranée Nouvelle Chance (MedNC) rassemble les acteurs de l’espace euro-méditerranéen qui développent localement des dispositifs pour répondre à ces défis. En mutualisant les forces et expertises des acteurs, le projet vise à renforcer leurs capacités d’action, démultiplier leurs impacts et susciter le soutien des pouvoirs publics.
Plus de 26 000 jeunes et 100 centres partenaires répartis dans 9 pays (Algérie, Égypte, Espagne, France, Liban, Maroc, Portugal, Tunisie, Italie) bénéficient déjà de ces dispositifs. À la seule échelle de la France, 60% des jeunes trouvent un emploi ou poursuivent leurs études, à l’issue d’une formation qu’ils suivent au sein des écoles de « deuxième chance ».
Le réseau Méditerranée Nouvelle Chance est piloté par l’Institut européen de coopération et de développement (IECD). Labélisé par l’Union pour la Méditerranée, le projet est cofinancé par l’AFD, la Fondation Drosos et l’Union Européenne à travers le programme Erasmus +.
Pour en savoir plus sur le réseau et ses actions, consultez notre page web et retrouvez Astrid Desjobert, responsable du réseau MedNC et représentante de l’IECD en région PACA, au micro d’Eric Bataillon dans le podcast de l’émission RFI Orient Hebdo du 22 septembre 2019.
L’Institut européen de coopération et de développement, fondé en 1988, est une organisation de solidarité internationale reconnue d’utilité publique depuis 2010. Sa mission est de mettre en œuvre ou d’appuyer la mise en œuvre de projets de développement économique et humain en partenariat avec les acteurs locaux, permettant aux jeunes et personnes en situation précaire d’accéder à des emplois décents et durables, dans un environnement éducatif et sanitaire de qualité. Plus de 30 années d’expérience, principalement dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’accès à l’emploi des jeunes, ainsi que de l’entrepreneuriat, ont permis à l’IECD de développer un véritable savoir-faire au service des personnes vulnérables.
L’IECD opère dans 15 pays, 4 zones géographiques (Bassin méditerranée,, Afrique subsaharienne, Madagascar et Asie du Sud-Est). Ses activités sont structurées autour de programmes phares et d’une offre de services éprouvée sur plus de 60 projets. En 2019, l’IECD rassemble une trentaine de collaborateurs au siège et 300 collaborateurs sur le terrain.
Retrouvez plus d’informations sur l’IECD sur le site internet : www.iecd.org/
Le soutien apporté par la Commission européenne à la production de la présente publication ne vaut en rien approbation de son contenu, qui reflète uniquement le point de vue des auteurs. La Commission européenne ne peut être tenue responsable d’une quelconque utilisation qui serait faite des informations contenues dans la présente publication.
Localisation : Maroc (Casablanca)
Se faire connaître auprès des jeunes et leur donner envie de suivre à nouveau une formation représentent des enjeux fondamentaux pour les acteurs de l’insertion professionnelle tels que les dispositifs de type « deuxième chance ». Les jeunes concernés ont en effet souvent décroché du système scolaire classique et ne croient plus en leur potentiel. Hicham Habibou, chef de projet à l’association marocaine l’Heure Joyeuse, partage avec nous les meilleures recommandations de cette structure en la matière, qui s’adresse principalement aux jeunes issus de quartiers défavorisés de Casablanca. Il est accompagné de Leila Nohair, qui a suivi 3 mois de formation à l’Heure Joyeuse et témoigne de son expérience.
Interlocuteurs :
Hicham Habibou, chef de projet à l’Heure Joyeuse
Leila Nouhair, qui a suivi 3 mois de formation à l’Heure Joyeuse
L’Association l’Heure Joyeuse est engagée pour la lutte contre l’exclusion sociale et professionnelle des enfants et jeunes en situation difficile. Implantée à Casablanca et dans certaines régions rurales du Maroc, l’Heure Joyeuse met en œuvre des programmes à fort impact social dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation pour l’insertion.
Pour plus d’informations : https://www.heurejoyeuse.ma/fr/
Contact : hicham.habibou@heurejoyeuse.ma
Localisation : France (Chalon-en-Champagne)
Redonner envie aux jeunes de suivre une formation implique déjà de représenter une solution crédible à leurs yeux. Pour Diba Medjahed, trésorier du réseau des Ecoles de la deuxième chance en France et directeur de l’école de la deuxième chance de l’Estuaire de la Loire, ceci passe non seulement par une communication directe auprès d’eux, mais également par l’inscription de l’école dans un écosystème. Il s’agit de devenir un acteur de référence auprès d’acteurs de terrain locaux qui orientent les jeunes. Il revient avec nous sur les bonnes pratiques du réseau E2C France en la matière et est accompagné d’Amélia Robba, stagiaire à l’école de la deuxième chance à Saint Nazaire qui témoigne de sa propre expérience.
Interlocuteurs :
Diba Medjahed, Trésorier du réseau des Ecoles de la deuxième chance en France et directeur de l’école de la deuxième chance de l’Estuaire de la Loire
Amelia Robba, stagiaire à l’école de la deuxième chance à Saint Nazaire
Au cœur de la problématique sociale, citoyenne et professionnelle des jeunes, les 124 sites-Ecoles de la 2e Chance françaises, regroupées dans le Réseau E2C-France, offrent des solutions individualisées à de jeunes adultes sortis du système éducatif sans qualification et sans emploi. Le dispositif E2C opère sur un triptyque intégrant l’acquisition de compétences, l’expérience en entreprise et l’accompagnement à l’inclusion.
Pour plus d’informations : https://reseau-e2c.fr/
Contact : d.medjahed@e2cel.org
Localisation : Espagne
La participation des jeunes aux prises de décision fait partie des clés de succès de l’association espagnole des écoles de la Deuxième Chance E2O España. Guillaume Thureau et Frédérique Herzog, respectivement directeur et responsable des projets et de la communication de cette association, reviennent avec nous sur les intérêts et les modalités concrètes de l’implication des jeunes dans la gouvernance.
Interlocuteur(s) :
Guillaume Thureau : directeur de E2O España
Frédérique Herzog : responsable des projets et de la communication de E2O España
L’Asociación Española de Escuelas de Segunda Oportunidad (Espagne) a été fondée par six entités sociales de référence en Espagne. Elle regroupe des acteurs du secteur de l’éducation et de l’entreprise. L’association a pour objectif de fournir des solutions concrètes et efficaces aux jeunes sans emploi ni qualifications, grâce au développement d’un modèle pédagogique novateur, reconnu et soutenu par les pouvoirs publics, et qui est étroitement lié aux besoins des entreprises.
Pour plus d’information : https://www.e2oespana.org/
Contact : info@e2oespana.org
Localisation : Portugal (Matosinhos)
La reconnaissance d’un cadre légal pour une politique publique relative à l’éducation de seconde chance a été récemment actée au Portugal, à travers la publication d’un loi en ce sens le 6 août 2019. Il s’agit d’une étape fondamentale pour le développement des écoles de la seconde chance dans le pays, et c’est le fruit d’un travail de plaidoyer de long terme mené en grande partie l’association AE2O et ses partenaires. Son directeur Luis Mesquita partage avec nous ses meilleures recommandations pour la mise en place d’un plaidoyer efficace et est accompagné par Rute Mendes, chargée de programme au centre international de formation de l’OIT.
Interlocuteurs :
Luis Mesquitas, Directeur d’AE2O
Rutes Mendes, Chargée de programme au centre international de formation de l’OIT
Autres ressources :
Découvrez le témoignage de Luisa Salguiero, maire de la municipalité de Matosinhos : partenaire historique d’AE2O ; sur cette étape clé de la reconnaissance de l’éducation de la seconde chance au Portugal.
Cliquez ici.
L’Associação para a Educação de Segunda Oportunidade (AE2O) dynamise l’éducation de la deuxième chance au Portugal tout en travaillant avec des jeunes vulnérables peu qualifiés, sans emploi et à risque d’exclusion sociale. Sa principale activité, en partenariat avec le Ministère de l’Education et la Municipalité de Matosinhos, est de gérer une école de la deuxième chance ouverte dans cette ville.
Pour plus d’informations : www.segundaoportunidade.com
Contact : geral@segundaoportunidade.com
Localisation : Maroc (Casablanca)
L’accès à l’emploi des jeunes dépend de plusieurs facteurs essentiels. Pour l’association marocaine Al Jisr, l’un des points fondamentaux consiste à construire et développer une relation de confiance entre l’école et acteurs du marché du travail. Wafa Berny, directrice générale de l’association, partage avec vous ses meilleures recommandations en la matière ! Elle est accompagnée par Atika Azami, qui a suivi une formation à Al Jisr et témoigne de sa propre expérience.
Interlocuteurs :
Wafa Berny, directrice générale de l’Association Partenariat Ecole Entreprise Al Jisr
Atika Azami, qui a suivi un accompagnement vers l’insertion socio-professionnelle au centre de la 2ème chance d’Al Jisr en 2017
L’association Al Jisr favorise le lien entre école et entreprise à travers deux programmes majeurs : le programme Greenship qui consiste à accompagner des jeunes vers la formation et l’insertion dans le métiers de la maintenance informatiques et du digital et le centre de la 2ème Chance qui vise à accompagner des jeunes en décrochage scolaire dans différents type de métiers en partenariat avec des centres de formation par apprentissage ou des centres de formations professionnels.
Pour plus d’informations : www.aljisr.ma/
Contact : w.berny-mezouar@aljisr.ma
Localisation : Tunisie (Tunis)
Les compétences techniques des jeunes ne suffisent plus pour garantir une insertion efficace sur le marché du travail. Les « compétences transversales » ou « soft skills » sont en effet devenues déterminantes dans la recherche d’emploi tout comme dans l’exercice d’une activité professionnelle. La confiance en soi, la manière de se présenter en entretien ou de travailler en équipe sont autant d’éléments sur lesquels l’Association Nouvelle Chance en Tunisie (ANC) s’attache à accompagner les jeunes diplômés de Tunis. Zeineb Fourati, déléguée générale de l’ANC, revient avec nous sur les pratiques concrètes mises en œuvre pour permettre aux jeunes de développer et valoriser ces compétences. Elle est accompagnée d’Emna Besbes qui a participé à ce programme.
Interlocutrices :
Zeineb Fourati : déléguée générale de l’Association Nouvelle Chance en Tunisie
Emna Besbes: a participé au programme de l’Association Nouvelle Chance en Tunisie
L’Association Nouvelle Chance en Tunisie (ANC) a été fondée par des enseignants universitaires dans le but d’améliorer l’employabilité et faciliter l’insertion professionnelle de jeunes diplômés. Le programme « Nouvelle Chance », implémenté dans six institutions universitaires, est composé de trois axes : formations, stages en entreprises, et accompagnement individualisé.
Pour plus d’informations : https://www.facebook.com/AssociationNouvelleChanceTunisie/
Contact : zeineb.fourati@mednc.org
Localisation : Liban (Beyrouth)
Favoriser l’accès des jeunes au monde du travail ne se limite plus aux aspects techniques d’une formation. Les jeunes ont en effet souvent besoin d’être accompagnés dans leur méthodologie de recherche d’emploi tout comme dans le développement et la valorisation de leurs compétences non-techniques dites « soft skills » ou « compétences transversales ». Maya Boustani et Pauline Escaron de l’ONG libanaise Semeurs d’Avenir reviennent avec nous sur les modalités concrètes de tels accompagnements.
Interlocutrices :
Maya Boustani : responsable de programme
Pauline Escaron : chargée de projets pour les formations courtes
L’association libanaise Semeurs d’Avenir, fondée avec le soutien de l’IECD, a pour mission le renforcement de l’insertion professionnelle et sociale des jeunes et des personnes vulnérables au Liban. Semeurs d’Avenir met en place des projets de développement dans les domaines de la formation et de l’orientation professionnelle en partenariat avec les Ministères de l’Education, du Travail, de l’Industrie et des Affaires Sociales.
Pour plus d’informations : https://www.sda-lb.org/
Contact : maya.boustani@iecd.org
Localisation : Italie (Rome)
Les formateurs jouent un rôle pivot dans toute structure d’insertion professionnelle. L’analyse de leurs besoins de formation, l’élaboration d’un plan de formation de qualité à leur égard, tout comme la mise en place d’une mesure d’impact représentent donc autant d’éléments déterminants pour le fonctionnement d’une structure et la qualité des formations proposées aux jeunes. Ivan Toscano partage avec nous la méthodologie mise en place par la fédération CNOS-FAP et leurs meilleures recommandations en la matière !
Interlocuteur(s) :
Ivan Toscano, chargé de programme au sein de CNOS-FAP
La Fédération CNOS-FAP est une association italienne fondée le 9 décembre 1977.
Elle coordonne les centres de formation professionnelle salésiens italiens qui assurent un service public d’orientation professionnelle, d’éducation et de formation professionnelles initiales, supérieures et continues. C’est une organisation à but non lucratif qui représente en Italie l’engagement des salésiens pour prodiguer des services et des programmes d’enseignement et de formation professionnels, en particulier aux jeunes marginalisés.
Pour en savoir plus : www.cnos-fap.it/
Contact : i.toscano@volint.it
Localisation : Italie (Rome)
Mettre en place des dispositifs d’aide à l’orientation et à l’insertion des jeunes au sein d’écoles techniques pose des enjeux spécifiques, auxquels les acteurs de terrain n’ont pas toujours l’expertise et l’expérience requises pour répondre efficacement. Emanuela Chiang et Salvatore Guida, représentant l’ONG italienne VIS reviennent avec nous sur le soutien et l’expertise que peut proposer en la matière une ONG internationale spécialisée dans l’insertion professionnelle.
Interlocuteurs :
Emanuela Chiang, chargée de programme au sein de VIS
Salvatore Guida, chef de projets au sein de VIS
VIS travaille en Méditerranée (Territoires palestiniens, Egypte, Tunisie, Syrie et Liban) dans le secteur de la formation et insertion professionnelle des jeunes défavorisés, exclus, en danger, victimes de violence et de guerre. L’ONG travaille avec la congrégation salésienne pour la réalisation d’écoles, la formation des enseignants, l’équipement d’ateliers destinés à la formation professionnelle, la mise à jour des CV d’apprentissage, l’insertion socioprofessionnelle.
Pour plus d’informations : http://www.volint.it/vis/
Contact : e.chiang@volint.it
